Des apprentis en Polynésie

C'est non pas un, mais deux apprentis qui sont partis dans le cadre du projet mobilité nationale financé par la Région Occitanie. Clément Salvi, également apprenti en DEJEPS Tennis de Table au Creps de Montpellier a rejoint la Polynésie Française pour une durée de 3 mois ! Dans ces épisodes, il nous raconte son expérience au sein du programme mobilité.

ÉPISODE 3 : entre découverte et compétition

Du 3 au 13 juillet

week-end détente entre moorea #mooz et tahiti

Dimanche 3 juillet : détente sur l’île de Moorea grâce à la compagnie Albert Tour. Au programme : une excursion en bateau durant laquelle j’ai pu descendre me baigner avec les raies et les requins pointes noires. Le midi, j’ai pu déguster un « maa’a » (cela veut dire un plat en polynésien) bien appréciable en (bonne) compagnie des raies. Puis j’ai pu profiter d’une baignade digestive dans les profondeurs du motu. C’était une journée bien ensoleillée et très riche en découverte marine. 

Je commence ma semaine par une séance d’entraînement de trois heures avec mon coéquipier Heimanarii, jeune joueur de la sélection tahitienne et futur élève au CREPS de Montpellier en DEJEPS. Après cette séance épuisante nous partons faire les boutiques de souvenirs. 

Le lendemain, c’est avec une séance d’entraînement dite « séance allemande » que j’ai commencé ma journée. Cela consiste à mettre du physique intégré aux exercices sans pause. J’ai profité d’être à Tahiti pour pouvoir relancer les jeunes de la sélection sur ces deux rotations. Je suis ensuite parti faire un footing avec Teiki avant d’échanger quelques balles avec lui. J’ai fini ma journée par un repas convivial avec cinq jeunes de la sélection. Nous avons prolongé la soirée en partageant un film avant d’aller nous coucher. 

Trois jours de transition avant de partir en compétition, découverte du motu avec les familles du club

Le mercredi 6 juillet je suis retourné sur l’île de Taha’a en bateau. À peine arrivé, j’ai tout juste le temps de poser mes affaires avant de repartir encadrer la séance. Malgré la fatigue du voyage, ce fut une séance conviviale et dans la bonne humeur. 
La fin de semaine arrive et le vendredi matin, 9h30, on tape à ma fenêtre pour m’amener passer la journée et la nuit au motu. Je m’empresse de faire mon sac et me voilà parti en bateau accompagné de Matahi. Je déguste un repas avec du poisson frit accompagné de son riz et d’une pastèque bio cultivée sur le motu. Je passe une excellente journée entre marche sur le récif, nettoyage de poisson, dégustation de bénitier et tout autre crustacé fraîchement pêché pendant la journée. Après un magnifique coucher de soleil, nous savourons un bon repas pour nous réchauffer. Un poulet aux pommes de terre avec un bon riz et du carpaccio d’escargots tout droit venu du récif. Je passe une excellente nuit rythmée par le bruit des orages. Au petit matin nous prenons un petit déjeuner typique. Il est 6h du matin, la table est garnie de poulet en sauce, un régal !!! 
Nous attendons une éclaircie pour pouvoir rentrer sur l’île. Nous profitons de ce dernier moment avant les qualifications des championnats de Polynésie et les championnats des Îles sous le vent. 

Trois jours de compétition en déplacement sur l’île de Raiatea

Lundi 11 juillet : départ en pirogue pour rejoindre Raiatea afin de disputer des compétitions pendant trois jours. Le premier jour a été consacré au tournoi ouvert à tous, le « -700 » qui a été remporté par un joueur de mon club. Nous avons gagné la médaille d’argent lors du « -1000 » et de l’Open. Les deux autres jours de compétition laissent place aux Îles sous le vent pour les qualifications aux Championnats de Polynésie. Nous avons décroché deux billets de qualification : une fille et un garçon iront représenter le club de Taha’a. En ce qui concerne les conditions de vie, nous étions tous logés dans une salle d’école à l’île de Huahine. Le ma’a était préparé par les mamans des joueuses de Taha’a. Un temps pluvieux sur l’ensemble du séjour a rendu les conditions de jeu complexe. 

Voir aussi : Mobilité nationale 
Des apprentis en Polynésie - L'expérience d'Alexandre